Que conservons-nous?

Nos collections en bref

Depuis l’origine, le fonds des archives est constitué avant tout, de documents reçus ou émis par le Recteur puis par le Président-Recteur de l’UCL, c’est d’ailleurs de ces services qu’émanent régulièrement des besoins d’information d’ordre administratif. Les six facultés, les nombreuses écoles d’ingénieurs ainsi que les différents instituts et centres de recherches de notre ensemble, effectuent des versements, malheureusement trop irrégulièrement, ce qui nous a amené à mettre en oeuvre depuis quelques années, une politique de sauvegarde et de conservation de la mémoire collective qui commence à porter ses fruits.

Même si ce sont des archives privées, destinées en premier lieu à une utilisation interne, la richesse de certaines collections (plus de 300 plans, des milliers de photos, plus de 130 titres de revues des écoles, instituts et des facultés…) et le rayonnement de l’activité que l’on doit notamment à la notoriété de certains des professeurs, en font une source précieuse pour les chercheurs en histoire locale et religieuse. Il est donc très fréquent que nous collaborions à diverses expositions sur Lille et son passé et à l’élaboration de diverses publications.

Beaucoup d’universitaires, français ou étrangers, sollicitent les archives de l’UCL dans le cadre de leurs travaux de recherches, notamment sur l’histoire de la médecine, des sciences, du droit, etc. En effet, beaucoup de nos premiers professeurs ont été pionniers dans leur domaine et plusieurs articles et ouvrages scientifiques et de littérature grise sont actuellement en cours de rédaction.

Aujourd’hui, la numérisation et la conservation électronique de certains documents et de certaines collections permettent de répondre à une demande nationale et internationale.

La sauvegarde de la mémoire orale devient une priorité

Il y a deux ans, nous avons entrepris un programme de collecte de la mémoire orale auprès des anciens séminaristes, étudiants, professeurs, doyens, vice-doyens, directeurs, personnels administratifs, et anciens recteurs de l’UCL, mais aussi auprès de personnes en activité, dont Thérèse Lebrun, notre Président-Recteur actuel, ancienne étudiante de l’IESEG, qui a mis l’accent sur la situation présente et sur les projets d’avenir de l’Université.
Par ailleurs, certains témoins de notre passé  y ont exposés les grandes et parfois douloureuses périodes de notre histoire, y traçant des portraits de personnes disparues à la fois très émouvants, souvent anecdotiques et surtout plein de spontanéité, d’humanité et de réalisme.
Ces témoignages, condensés d’histoires vécues, sont devenus des outils archivistiques très complémentaires de nos dossiers papier. Nous conseillons à nos chercheurs, notamment aux thésards, et lorsque cela s’avère judicieux,  de prendre connaissance des retranscriptions écrites de ces enregistrements, ils y découvrent, plus que de l’information, l’état d’esprit, l’ambiance du passé. Il n’est pas rare, que les chercheurs, veuillent étoffer leurs découvertes et ainsi effectuer d’autres interviews…
Les Best-sellers du fonds des archives

L’architecture néo-gothique de notre Université a toujours fasciné les Lillois et les historiens de l’Art. Les demandes sur le sujet sont si fréquentes que des dossiers documentaires ont été réalisés afin de ne pas endommager les documents d’archives et pour répondre plus rapidement aux chercheurs. Par ailleurs, les nombreux travaux de rénovation, d’embellissement et d’extension des bâtiments de l’UCL, nécessitent régulièrement la consultation des plans et autres documents se rapportant à la construction.


Pour sauvegarder au mieux ces documents patrimoniaux de plus de cent trente ans, une politique de numérisation des plans et des  iconographies est en cours de réalisation, ce qui permettra aux chercheurs un accès plus aisé à ces informations et une reproduction sans danger pour un travail de terrain.


Cependant, les fonds les plus consultés par les chercheurs extérieurs concernent l’histoire de notre Université. Les demandes les plus fréquentes se rapportent aux anciens professeurs et aux nombreuses écoles qui ont fait la réputation de notre ensemble universitaire.


Aussi, l’Université et ses écoles, qui célèbrent régulièrement leurs anniversaires, en ont toujours profité pour mettre en valeur les principales étapes de cette histoire au travers de leurs archives et dans des ouvrages qui sont et deviendront, des outils de référence pour aujourd’hui et demain.
Le Service Central des Archives s’est dotée d’une petite bibliothèque où sont conservés beaucoup de ces ouvrages et bien d’autres encore sur l’histoire de l’UCL, de ses établissements, de ses professeurs, de ses fondateurs,… la liste est longue… voir ici la Catalogue de la bibliothèque des archives



Chaque année, lors des « Journées du Patrimoine », outre la visite des bâtiments, les guides et exposants répondent aux questions des visiteurs, présentent des documents et diffusent des images puisées dans le fonds des archives.

L’Histoire de l’UCL, plus précisément de sa Faculté de médecine, de ses médecins, de son jardin botanique ainsi que de ses nombreux établissements de santé Lillois (cliniques, dispensaires, maternités et hôpitaux) qui ont fermé ou actuellement en plein développement, attirent de plus en plus d’historiens locaux.


Ce fonds est si important que les sources archivistiques sont réparties entre le Service Central des Archives, et le fonds   des archives de la Faculté de médecine, dont le conservateur n’est autre qu’un ancien professeur et doyen, le Pr Jacques Liefooghe, qui ne manque pas une occasion d’exploiter ces archives à des fins d’exposition, de conférences et de publications, et les occasions de valoriser ce patrimoine ne manquent pas….


En effet, en mars 2010, l’ACEM (l’Association Corporative des Etudiants de Médecine) fêtera son Centenaire et est à paraître, dans ce cadre notamment, une Histoire de la Faculté de médecine et de pharmacie de Lille de 1876 à 2003 que le Pr Liefooghe a co-écrit avec un autre professeur honoraire, le Pr Henri Ducoulombier.